on aime ça les malades mentaux de rosemont ou chronique d'une fille pas de bonne humeur.

7h. fucking AM. ça fait deux heures que mon voisin fait jouer de la musique à en faire shaker les murs de ma chambre. je descends. je cogne à sa porte. il ouvre, il me pointe en bas. c'est son fucking voisin qui a mis la musique si forte que mes murs shakent deux étages au-dessus.

plutôt qu'appeler la police, je descends, je cogne à sa porte et lui dit de baisser le son svp merci. il le fait. une heure plus tard, je suis encore réveillée par son esti de bob marley à marde. je l'aime bob, mais pas au point d'aimer me faire réveiller par lui. je redescends. finalement il me conte sa vie, il me dit que je peux l'appeler quand j'en ai besoin et qu'il aimerait qu'on apprenne à se connaître. à plusieurs reprises, il m'invite chez lui. je refuse, dahhhh! tu me fais chier en crisse, t'as genre au moins 35 ans pi tu me parles de ton ex qui t'as laissé il y a 14 ans. au pire ça me tente pas d'aller chez vous.

finalement il a reparti son estie de musique une heure plus tard, je m'habille et je décâlisse, mais avant je vais dans sa fenêtre et je dit merci beaucoup d'avoir baissé la musique et il fait comme s'il était désolé. fuck you man.

une bonne façon de commencer la journée. pour ne pas trop être de mauvaise humeur, je suis allée déjeuner. la serveuse était ben fine mais j'étais toute seule, tout le monde travaille aujourd'hui. sauf moi.

désolé pour l'abus de sacres.

le pire dans tout ça c'est autant je trouve le gars cave autant je trouve ça triste qu'il soit tout seul. il a clairement des problèmes et aurait besoin de parler à quelqu'un. mais pas à moi. à un psy.

ah oui aussi il m'a dit qu'il avait plein d'argent et qu'il pouvait me faire vivre. si jamais je deviens pas médecin, je saurai qui aller voir.

t'es pas game.

très belle journée. d'abord, il faisait beau. ensuite, je suis allée avec un charmant garçon faire de la voile. finalement, j'ai même pas eu de coup de soleil, merci à ma meilleure amie aka crème solaire.

j'ai passé toute la journée en bonne compagnie donc. et c'était pas compliqué, pour une fois. de la voile, du pain, du fromage, de la bière. on parlait aux escargots en regardant le soleil se coucher. c'était vraiment bien.

je sais pas ce que ça va donner, moi je pars vendredi et lui il s'en va ensuite pour le reste de l'été, mais peu importe. je veux rien de compliqué en ce moment, c'est tout ce que je sais. en tout cas, j'ai découvert au moins un bon ami et je suis pas mal contente de ça.

j'ai pas pensé à tu-sais-qui de la journée. mais là j'y pense un peu. mes voisins crient encore.

j'ai le goût de me coller mais il y a personne dans mon lit.

quand ça va mal, ça va pas bien.

j'étais dans une brasserie avec un ami et là il a appelé cet ami. évidemment, il savait qu'on était ensemble. il a dit : vous êtes où non dis-moi le pas. vous êtes où? et mon ami a dit je te le dis pas et il a raccroché. je pense que c'était la bonne chose à faire, non? mais ça me brise le coeur chaque fois que je réalise que sa vie va mal en crisse en ce moment.

au pire t'es beau.

c'est toute.

les voisins crient mais spa grâââve, j'ai pas d'école demain. ni après-demain.

je me couche tôt à souère mais avant je finis un roman policier écrit par un islandais au nom improbable. j'ai mille choses à faire avant mon départ et je pars vendredi. déjà.

il s'est passé tellement de choses cette année, c'est comme trois années en une. je suis épuisée.

ce journal me fait du bien. il me permet de prendre du recul.

parce que je pense toujours à lui quand je vois ça.

j'ai dû voir ce court-métrage au moins cent fois. ça a commencé avant que je le rencontre et ça finira après. parce qu'on a tous voulu être astronautes.

hot dog masson à 3h du matin.

je l'ai rencontré pour prendre un verre tout à l'heure. dans mon bloody ceasar il y avait une crevette. pi ça me faisait penser à cette amie qui s'est faite avorter. il a été cool. il m'a dit qu'il comprend pourquoi je l'ai laissé.

après une belle sieste, c'était son party d'adieu d'appart auquel il m'a forcé d'assister. finalement c'était vraiment cool. ils avaient brassé une bière juste pour le party et elle était dans un keg. c'était hot hot hot. il y avait aussi des queues de castors, un shooter de ma région d'origine. il faut les partir en feu, c'est ben le fun. la table était en feu. quelqu'un avait amené du poire william et ils ont mangé la poire.

je suis partie pas trop tard parce que je voyais qu'il allait moins bien. je voulais pas le rendre mal à l'aise.

mon amie m'a traitée de bébé. mon autre amie est arrivée avec une perruque noire sur la tête. c'était beau à voir.

et mon dieu, j'attendais plus des nouvelles de l'autre, finalement j'en ai eu il veut qu'on fasse quelque chose avant que je parte. oh boy.

mon troisième bras en plâtre.

j'ai gagné des billets pour osheaga moi. ça va bien mes affaires.

aujourd'hui était l'anniversaire de ma belle coloc d'amour. mon cadeau: un souper au F. Mon dieu c'était bon et la serveuse était bonne et sympathique. ils tournaient un épisode du guide resto voir et c'était drôle ils nous filmaient. ensuite on est allés à la quincaillerie rejoindre les copains. mon amie a reçu un bras de mannequin en cadeau. on l'a traîné partout, on s'est fait des amis grâce à lui.

on a fini à la rockette, comme d'habitude. j'aimerais mieux que la rockette s'écrive roquette. il y avait le même monde que d'habitude, mais c'est tout. en gros c'était plate un peu, même si on a dansé et on a joué à la bouteille.

je l'ai encore revu et c'était vraiment pas si pire, malgré le fait qu'il m'ait dit trois fois que mon chandail était transparent. la troisième fois j'ai dit : back off.

en revenant on a mangé du mcdo et des français nous ont invitées à leur party samedi. c'est drôle ça. ce qui serait ben ben drôle ce serait qu'on y aille. enfin on verra.

plus le temps passe plus je me sens bien. j'espère que c'est la même chose pour lui.

j'ai un peu mal au coeur.

je suis en train de relire ses lettres et je me dis: maudit qu'on était prétentieux. et maudit qu'il me disait trop souvent merci ou je t'aime. je vais les garder, finalement. et je sais maintenant que je pourrai jamais plus sortir avec quelqu'un d'aussi dépendant.

la boîte de pandore

une belle journée ensoleillée. 1 vaccin, 1 injection de TB, 1 prise de sang. wouou. des sushis, des pots masson, la récréation, la paryse. la dernière activité était de trop, je sens encore les frites. mon ami d'école que j'aime beaucoup. il est adorable.

j'ai un autre ami adorable qui est toujours trop gêné pour que les filles le remarquent. mais hier, il a frenché une fille esti. ça c'est le fun.

quand je rentrais, des gars dans un char me disait que j'étais jolie. c'est macho pi c'est con, mais ça m'a fait du bien. mais j'ai rien dit.

j'ai retrouvée la boîte avec nos souvenirs ensemble et toutes ses lettres. mon dieu qu'on s'écrivait quand on a commencé à sortir ensemble. plusieurs looongues lettres chaque semaine. et on faisait des collages et de l'aquarelle. on pensait qu'on était des artistes. tout était encore possible. des fois je m'ennuie de ce temps là. mais il y avait aussi ben du drama dont je m'ennuie pas, alors je me dis aussi ben être une grande fille maintenant.

je me demande comment on a pu en arriver à ne jamais s'écrire. on était rendu un vieux couple qui a ses habitudes. est-ce que vieillir avec quelqu'un = ne plus avoir de surprises?

la création littéraire, c'est pas toujours hot.

ma belle amie a décidé ce matin de faire 5h de route aller-retour pour venir chiller à èmetéelle. c'était vraiment le fun en plus on s'est promenées en char et elle conduit dangereusement. elle texte en conduisant, la pauvre. et elle oublie des stop, l'ignoble.

aujourd'hui était la journée des activités: jogging olive et gourmando (esti miam) manucure (hahaha. ma première fois. le gars qui faisait mes ongles parlait en vietnamien en riant à sa voisine et je pense ben qu'ils riaient de ma gueule) helm soirée littéraire.

il était à la soirée. il a eu une bonne attitude. je pense que ça le fait chier que je sois heureuse. mais je le comprends.

crisse que c'était mauvais la soirée littéraire. abus d'écho dans le micro, de manque d'émotion ou de manque de retenue. même que richard coeur de lion a été nommé dans un powème. common.

on s'en allait à la rockette, mais j'ai décidé de laisser faire. je suis morte et je dois être à l'hôpiital tôt demain. mes amis me trouveront poche.

je suis juste heureuse en ce moment. mais j'ai hâte que l'autre revienne.

il faisait beau aujourd'hui.

j'ai hâte d'être partie juste pour qu'il arrête d'appeler.

câlisse. il m'a appelée encore aujourd'hui. il voulait me convaincre d'aller voir un spectacle avec lui cette semaine et d'aller à son party. c'est trop tôt. j'ai dit non. il comprend pas. je sais pas gérer la situation.

je voudrais juste qu'il me laisse respirer un peu et qu'il se donne une chance de passer à autre chose. c'est ça que je vais lui dire vendredi. enfin. on verra.

j'ai un kick genre. déjà.

c'est beaucoup trop vite. j'ai pensé longtemps le laisser mais tsé on n'est plus ensemble depuis une très courte période. mais l'affaire c'est que j'ai déjà un kick. kick kick kick kick. est-ce que ça veut dire que j'ai pas de coeur ou que j'avais fait mon deuil de notre relation avant de le laisser?

ce kick-là est pas mal de mon goût. mais je veux pas m'embarquer dans quelque chose de compliqué pour l'instant et c'est ça que j'y ai dit. il a dit moi non plus tant mieux alors. il est parti cette semaine, il faudrait que je lui demande à la cool de faire quelque chose juste nous deux mais je sais pas comment être cool.

il a soupé ici avec d'autre amis et c'était bon et agréable. à 4 on a bu 6 bouteilles de vin maudine j'ai eu mal au coeur en me levant. lui pi moi on se frottait un peu les jambes en dessous de la table mais tsé vraiment subtilement, en tout cas dans ma tête d'ivrogne c'était ben subtil.

tout le monde a dormi ici mais moi j'ai pas dormi avec lui j'ai dormi avec ma coloc là là là. je l'aime pas mal beaucoup elle. je me suis réveillée à 6h30 ce matin et malgré sa fatigue elle m'a parlé tout le matin sans se fâcher.

l'appart était dégueu mais à 9h tout était clairé. on a joué à la pétanque et on a mangé de la crème à glace c'était chill. mon ami m'a prêté à long terme un chapeau de paille je suis très contente de la chose.

je suis pas mal plus heureuse depuis que je suis plus avec lui. c'est sûr que les vacances aident aussi, mais bon. j'ai fait une bonne blague aujourd'hui: veux-tu être dans mon club... sandwich? je pense que j'étais encore saoûle quand je me suis réveillée.

il revient de chez ses parents tantôt, je suis censée aller le voir éventuellement maudine ça me tente pas.

les aventurières mais pas tant que ça.

vendredi et samedi, notre petit 4 et demi a reçu 8 jeunes filles à coucher. c'était pas mal beaucoup pour lui, le pauvre. elles sont belles belles belles mes amies. si j'étais un gars, je saurais pas avec laquelle sortir. je serais bien embêté.

il m'a appelée hier pour s'excuser pour vendredi. je savais pas trop quoi dire. il avait l'air vraiment plus positif dans sa vision des choses. ça m'a rassurée. il veut qu'on se voit cette semaine. j'ai peur. mais je lui ai dit ok pas de problème on ira prendre une bière. en té ka. qui vivra verra.

on est sorties hier. je savais pas quoi porter je trouvais toute laite mais finalement j'ai emprunté une robe et je me sentais mieux. on voulait essayer des nouveaux bars mais il y avait des lignes partout. et en passant devant le ballroom ils voulaient nous faire passer en avant du monde on a dit merci mais on n'avait pas 21 ans alors on est reparties en riant. et à un autre endroit un gars nous a fait entrer pas de cover pas de ligne pas rien mais c'était vraiment douteux genre une fille dansait sur le bar et la musique était poche genre applebottom jeans jeans boots with the fur. on a bu des shooter pi on est parties en riant. finalement on a été au factory parce qu'à mcgill ils disent que c'est cool mais finalement c'était pas vrai mais le barman était cute.

malgré notre goût de l'aventure on a fini au salon off parce que c'est toujours là qu'on finit. les gars étaient pas très beaux mais au moins la musique était meilleure qu'aux autres endroits.

à la fin mon amie était fâchée parce qu'on avait trop marché, moi j'étais découragée du genre humain et les deux autres faisaient des blagues avec le chauffeur de taxi. la compagnie créole dans le tapis ça finit toujours bien une soirée. on a mangé des doritos dans mon lit en arrivant.

tantôt mes amis d'école viennent souper j'espère qu'ils vont pas trouver mon appartement trop laid. le petit gars de l'autre fois va être là on va voir ce qu'il arrive mais je vais rien tenter parce que tsé.

je pars bientôt.

hier, j'ai craché par terre. et t'as rien vu encore.

je l'ai revu hier. j'étais contente de le voir, mais je savais pas comment me comporter. c'est pas facile. on a parlé un peu au milieu de la foule. il m'a dit 15 fois qu'il allait vraiment mal et qu'il se sentait pas bien. il est un peu manipulateur, des fois je sais pas s'il croit ce qu'il dit. il est parti et avant il m'a dit est-ce que c'est fini pour la vie et j'ai dit oui et je me suis terrée dans mon coin pour pleurer un peu.

le vernissage était vraiment beau et comme je connais une des photographes, j'ai eu droit aux histoires salées de trip à trois derrière certaines oeuvres. ouhhh. moi je voudrais pas qu'on voie mes seins dans une expo, mais c'était vraiment beau.

je me suis impressionnée hier. d'habitude je parle à personne dans les événements mondains, mais j'ai discuté avec plein de gens j'étais foule bonne. bravo à moi. j'ai revu un beau petit gars, mais je sais plus comment faire ça des cruisages et anyway je me sens encore trop comme de la marde pour faire quoi que ce soit. comment on sait si l'autre est intéressé? je m'en rappelle plus.

un de mes amies dit qu'elle est condamnée au nonnisme parce que ses histoires de gars sont trop compliquées et ça nous fait rire. je l'aime ben gros cette amie-là.

on était dans un pub tard tard hier et pi c'était le fun de pas penser à lui pour quelques heures.

j'aime le parc laurier.

tantôt j'étais au marché jean talon pi c'était ben plaisant.

partons la mer est bêêêlle.

j'aime ça le canot-camping. si j'avais pu, je serais partie une semaine au moins. mais je pars bientôt et il me reste des trucs à préparer. j'ai pu penser sans être distraite par 1000 choses.

on a eu du plaisir. on a pu parler des petits gars, mais pas beaucoup. se raconter des bonnes blagues, ça beaucoup. il n'a presque pas plu maudit qu'on a été chanceuses. j'ai bien dormi, mieux qu'en ville. les grenouilles faisaient du bruit c'était malade. il y a un crapeau qui s'est volontairement enfoui dans les braises, questions de se réchauffer un peu.

tsé quand tu trouves tes amies tellement belles mais que toi tu te trouves dégueulasse. c'est pas mal ça ma vie depuis quelque temps.

en revenant, on a paqueté le char en 5 minutes top chrono. les mouches nous ont obligées, il y en avait 100 au pied carré. des fois j'oubliais de respirer par le nez et là j'avalais des mouches. je connais un gars qui étais parti en expé de canot et puis à la fin il a manqué de bouffe, il avait juste du riz, fake il a ramassé plein de bébittes pi il les mettait dans son riz. pour avoir plus de protéines, tsé.

ma mère est beaucoup trop fine, mais des fois elle me tape sur les nerfs. des fois j'ai tué ma mère ça me faisait penser à moi ado. j'arrive pas à dire je t'aime mais je pense qu'elle le sait quand même. j'espère en tout cas.

demain montréal. en fait dans quelques heures montréal. vernissage de ma coloc. il va être là. je peux pas juste l'ignorer, il faut lui dire allô comment ça va, mais pas trop non plus sinon c'est chien. et maudite marde.

so itʼs storming on the lake little waves our bodies break

j'ai presque trop bu pour conduire. presque.

j'ai reçu mes billets d'avion aujourd'hui. j'ai hâte de partir. il me semble que la misère serait moins pénible au soleil, comme chantait l'autre.

j'ai pris 10 livres cette année.

j'ai pris une bière avec un ami d'université en stage ici talleur. c'était ben plaisant. mais j'avais oublié une chose sur ma ville: quand tu rentres dans une place, t'es certain de croiser au moins une personne que tu connais, peu importe le bar. ce soir, c'était 5. on a été interrompus un peu, mais c'était ben plaisant quand même.

demain je vais en canot-camping même s'il pleut je m'en fous. avec deux amies, pas toute seule, je suis pas folle là là. ça va être cool. on va faire des portages, on va faire un feu, on va manger des smores. on va boire et chanter et dormir dans une tente. et on va sentir le feu toute la journée.

je pense que j'ai pris la bonne décision. il faut que je me le dise chaque jour pour me convaincre. c'est fini c'est fini j'espère qu'on va pouvoir être amis. mais je pense à lui souvent.

je l'aime quand même encore un peu des fois.

je m'ennuie. je me retiens pour l'appeler. mais je sais que je serais pas bien si j'étais encore avec lui. il l'a dit à ses parents. ils sont venus à montréal pour le consoler. au moins.

je suis ici, je vois des gens mais tout ce que j'ai le goût de faire c'est d'écouter des films en mangeant de la coaticook. j'imagine pas comment il doit se sentir.

ma coloc s'occupe de lui. mais ça me contrarie un peu, parce que j'aimerais qu'elle m'appelle. c'est égoïste, je sais. et j'ai peur de passer pour la méchante. mais au fond c'est correct, ça pouvait plus durer.

j'ai peur d'être toujours toute seule. j'ai peur qu'il soit tout seul.

des fois tu rentres encore dans la robe, mais elle fitte pu quand même.

je suis revenue dans ma ville natale samedi en train. on a fait un vrai party de banlieue le soir, dans une grosse maison, on a fumé la shisha dans le garage, on a fumé du pot dans la cour, on s'est fait des petits drinks, on a mis la musique fort fort fort pi on s'est baigné. et il y avait de la place à coucher pour tout le monde, pour une fois. c'était le fun. je me sentais au secondaire. j'ai pensé à lui, mais j'ai pas pleuré. on dirait que je réalise pas encore que c'est fini.

dimanche c'était le shower d'une amie, pi il y avait des gens que j'aime beaucoup qui étaient là. j'ai annoncé la nouvelle à certains, mais pas à tous, mais j'avais l'impression que tout le monde était au courant. bref. je me verrais pas avoir un bébé en ce moment. mon amie est belle par exemple avec son gros bedon. c'est drôle, elle est toute mince mais elle a un immense bedon. quand je la regarde, je peux presque voir le bébé dans son ventre.

en revenant, on a croisé son jeune préféré de l'été passé au camp. un petit crisse, mais tellement attachant. il avait baissé sa fenêtre et criait des insultes à la madame dans l'auto voisine. dude il a 8 ans pi c'est déjà un bum. une fois chez nous j'aurais voulu l'appeler pour lui dire que j'avais vu le kid. mais je me suis retenue.

je l'ai laissé. je suis revenue en vélo et il pleuvait et je pleurais.

maman, j'ai quinze ans.

j'ai le goût d'avoir quinze ans encore une fois. prendre des shrooms. faire des partys chez nos parents pendant les journées pédagogiques. écouter les vulgaires machins. croire que tout se peut, tout le temps. se sauver par la fenêtre de ma chambre. j'ai le goût de faire des niaiseries sans en être consciente. de penser pouvoir vraiment changer le monde.

je suis une grosse nostalgique. encore plus aujourd'hui. je le vois ce soir, et je pense bien que ça va se finir ce soir. je tiens à lui. vraiment. mais quand t'es pu ben, ça doit vouloir dire que t'es pu en amour. esti que j'ai peur d'être toute seule. mais c'est nécessaire.


je repense à mes années
au primaire dans ma classe avec toi
on était des morveux qu'on a moulés
sur le modèle imbécile
compétition de facultés
on a jamais choisi, on a marché

j'ai le goût qu'on aille dans le trafic
qu'on aille casser une couple de vitres
concrétiser la haine qui nous habite
mais y'est déjà trop tard
la terre dans son histoire tragique
en est déjà à son dernier chapitre


hier on a joué au soccer, au frisbee, on a fait un bbq et un feu. on a fumé du pot. et on a mis une table en feu. pas volontairement. on avait presque 15 ans. on était beaux.

je l'aime, mais je l'aime pu.

tu peux prendre mon oui pour un peut-être. les oiseaux viennent mourir dans ta fenêtre.

La patère rose || Duet Tacet [vidéoclip officiel] from Dare To Care Records on Vimeo.

aaahhh. j'ai peur un peu des fois.

aujourd'hui pièce de wajdi et vernissage d'un ami. la pièce était vraiment décevante, genre sujet trop évident, dialogues médiocres et acteurs moyens. just saying. il y a une fille que je connais qui dit toujours des choses genre just saying pi ça me fait chier, mais je le dis quand même... just saying. vernissage dégueulasse, mon ami s'est trop pas forcé, l'idée était bonne, mais il a été paresseux selon moi. et le reste des oeuvres... mettons que ça tombait pas dans mes goûts. genre une cigogne à côté d'usines qui crachent de la fumée, on a compris qu'on lègue une terre de marde à nos enfants, mais quand même...

en plus, quand on est arrivées au vernissage, on a vu plein de gens qu'on voulait pas voir, mais pas l'ami qu'on venait voir. parti au parc lafontaine, sûrement trop occupé à cruiser des petites filles, comme d'hab. fake on est allé dans un bar et dans un autre, on a joué au pool esti que je suis poche, j'ai bu du cidre et du vin blanc pour pas tuer mon jogging d'aujourd'hui avec de la bière. je les aime, mes amis. je les aime vraiment. pi il y en a quelques uns que je voudrais voir avec des filles, mais on dirait qu'ils ont peur... je les comprends.

mais on n'est tellement pas épeurantes dans le fond. et pourtant, les gars ont toujours peur de venir nous aborder. j'ai peur d'être célibataire juste pour ça. je me connais: jamais j'aborderais quelqu'un que je connais pas... mais je parlerais à la personne qui m'aborde, par exemple. en tout cas.

bientôt, je revois mes amis avec qui j'ai perdu mon amour-propre dernièrement. j'espère que je ferai pas de niaiserie, genre pleurer ou embrasser les gens que je devrais pas.

bébé lala. c'est moi ça.

si ça te fait plaisir, kicke-moi donc dans la face. s'il-te-plaît.

je voudrais juste qu'il arrête de m'appeler. parce que dans ma tête, 1 semaine sans se voir = une semaine sans se parler. et il m'écrit des emails. et des messages sur facebook. comment je fais pour être  rationnelle quand j'ai de ses nouvelles aux 3 heures? ça fait partie des choses qui me tappent sur les nerfs chez lui: la dépendance.

tsé genre comme après mure réflexion, je suis peut-être trop indépendante (ou égoïste) pour être en couple. j'aime ça être toute seule. pas toujours, mais quand même souvent. j'aime pas ça me forcer à faire quelque chose que j'aime vraiment pas pour faire plaisir à ma tendre moitié. pi ça me fait chier quand la moitié se force à faire quelque chose pour moi. genre j'aime pas ça quand les gens disent «ça me fait plaisir» quand dans le fond ils veulent dire «ça me tente vraiment pas de faire ça, mais j'espère que plus tard tu me rendras la pareille». j'aime pas ça devoir quelque chose à quelqu'un. dans ma tête, si ça te tente, tu le fais, sinon tu le fais pas. un point c'est tout.

aujourd'hui, pleins de rendez-vous médicaux = vaccins, tb test, prises de sang... j'ai mal aux bras en sacrament.

j'aurai pas le guts de le laisser. et on va finir mariés, avec 12 enfants, vraiment pas heureux, sans avoir rien connu d'autre.

j'arrête pas d'écouter how i met your mother parce qu'avec ça je peux procrastiner dans ma prise de décision. je pense que je vais avoir regardé les 6 saisons en 1 semaine. genre wow. esti bravo à moi. wow. mais j'ai pas fini encore. je trouve juste ça drôle que dans l'émission, ted chercher toujours the one. comme si ça existait... ça existe? dans mon esprit tordu, lui (pas ted, dahhh) et moi on va avoir nos enfants ensemble plus tard. on n'est juste pas fait pour être ensemble maintenant. je le pense pour vrai. alors peut-être que c'est the one for me. mais peut-être pas aussi. et c'est pas en restant avec lui en n'étant pas bien que je vais trouver la réponse.

it never ends up like we once thought it would.

i really miss having a piano. and i'm so sorry about everything.

esti chu plate.

ça fait deux jours que je fais rien. j'essaie de faire du ménage, j'essaie de cuisiner, mais tout me prend 1000 ans à faire. et j'écoute genre une saison de how i met your mother par jour. c'est mal. je suis en peine d'amour même si officiellement je suis encore en couple et même si je suis la méchante dans l'histoire.

c'est dur d'être la méchante. je sais que mes amis sont d'accord avec mon choix et je pense pas qu'ils m'haïssent, mais dans le fond, moi, je me sens quand même comme celle qui piétine le coeur de quelqu'un. et merde. il va falloir que j'annonce la nouvelle à ma mère. isshhh.

il m'a écrit un email hier. il faut que je me retienne pour ne pas lui écrire, parce que j'ai vraiment besoin de temps...je pense. crisse c'est compliqué. mais c'est normal: on peut pas être en couple pendant 4 ans et facilement décider qu'on n'aime plus la personne. je sais pas si je l'aime encore beaucoup, mais c'est certain que je l'aime encore un peu... à partir de quand est-ce qu'on n'aime plus assez pour continuer à sortir avec quelqu'un?

en tout cas, je suis encore malade et mes cheveux sont laids et je me trouve laide genre personne-va-jamais-vouloir-de-moi et des amis appellent et parlent à ma coloc au lieu de me parler et je me sens vraiment mal. câlisse ça va mal, pi c'est ma faute. je peux même pas blâmer quelqu'un d'autre.

un vendredi et un samedi soir qui passent sans que tu sortes, c'est signe que ta vie va mal.

nothing good happens after 2 AM.

jeudi, gros souper avec des amis. genre par gros souper je veux dire grosse quantité de bouffe...et d'alcool. on a beaucoup trop bien mangé. et trop bu. et comme c'était chez des amis récents, genre ça-fait-moins-d'un-an-que-je-les-connais, ils connaissaient pas ma vie. ben merci à deux bouteilles de vin dans mon petit corps, ils la connaissent maintenant. on s'est parlé de nos déboires, mais c'est moi qui a tenu le rôle de la fille qui pleure dans le party. et misère. je me rappelle pas de toute la soirée. 

après avoir marché nus pieds dehors et pleuré en appelant ma coloc (il y a toujours une soirée dans l'année où je n'ai aucune fierté, et pour l'année 2011, c'était jeudi soir), j'ai fait une niaiserie. j'ai..eum... donné des petits becs (ou plutôt des gros) à un de mes amis. je l'aime pas, il m'aime pas, sur le coup ça faisait que je me sentais mieux, mais là je sais pas trop, j'ai peur de rendre les choses bizarres entre nous. j'espère juste qu'on n'en reparlera pas si un moment donné on est saoûls. parce que je l'adore, mais ça serait trop compliqué et de toute façon, pour commencer, on s'aime pas. pi je me sens mal un peu quand même pour celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. 

parlant de lui, il est parti de chez nous hier faché. je voulais pas le voir pour une semaine, question de pouvoir penser sans être influencée par ses beaux yeux, mais finalement il est arrivé saoûl mort ici hier. c'était déplaisant, surtout que je sentais qu'il voulait me faire sentir mal. finalement, je me suis fâchée pour une niaiserie et je suis partie dans ma chambre (ou plutôt mon boudoir) pendant que les autres continuaient à avoir du fun. j'ai un super ami qui était là pi esti que je l'aime pi esti qu'il pense comme moi, sauf que la différence entre nous deux c'est qu'il arrive à faire ce qu'il dit et pas moi. on a parlé longtemps, ensuite l'autre est venu me voir et je lui ai dit pourquoi j'étais pas contente. j'aurais pas dû le laisser entrer hier, ça aurait été moins compliqué. finalement, il m'a demandé si je voulais qu'il parte et j'ai dit oui et il est parti en claquant la porte. rendu là je me dis what the hell.  

enfin bref, il n'y a rien d'autre à dire à part que j'ai la grippe et je voudrait aller jogger, mais ma gorge est en feu et je suis trop poche. mais ça me défoulerait.

j'ai aussi appris que malgré toutes mes erreurs cette session, je vais continuer dans mon programme dans mon université de blokes. je pensais pas y arriver. fuck il y a au moins ça de bon dans ma vie.

des fois je paierais quelqu'un pour qu'il prenne mes décisions à ma place.

à trop sauter dans les flaques d'eau, on finit toujours pas se mouiller les mitaines.

aujourd'hui, pire grippe depuis longtemps. mais j'ai pris des tonnes de petites pilules jaune soleil et tout va mieux depuis. le nez qui coule, c'est pas si pire, mais c'est la gorge qui pique qui énerve...

vers 16h, j'ai réussi à me convaincre à faire une femme de moi et à sortir dehors. direction: dégustation de vins afin d'aider un ami pour un projet sur les accords mets et vins. nice tight. ensuite: vernissage d'une copine où il y avait beaucoup trop de vin gratuit et de bons bons fromage du québec. esti que j'aime ça le riopelle de l'île. ensuite on a mangé de l'indien.

je viens de lui parler. il m'appelle à minuit asteure. je sais pas trop comment gérer la situation. hier, je lui ai dit que je savais plus si nous deux ça marchait encore. pi je lui ai dit que je suis tannée d'être la seule à prendre des décisions et à me poser des questions. je pense qu'il a compris ce que je voulais dire. si seulement il pouvait arrêter d'avoir son air piteux quand il me parle au téléphone... je lui ai dit que j'avais besoin de temps sans le voir pour pouvoir me faire une idée claire... même si je me doute pas mal de mon idée. d'un autre côté, j'ai pleuré pas mal trop hier pour une fille qui est certaine de ce qu'elle veut.

j'écoute how i met your mother. mon ami m'a prêté les six premières saisons.

quand il pleut comme ça pendant des jours j'ai l'impression que c'est pour ça que ma vie va mal. mais quand il fait soleil, je n'ai plus d'excuses.

il n'y en aura pas de facile.

aujourd'hui, souper chez lui avec les copains. beaucoup de vin. ensuite, il m'a appelée. je voulais pas qu'il vienne ici, mais maudit que je filais cheap.

je suis fatiguée, j'ai bu et j'ai pleuré, alors j'écrirai le reste demain. c'est pas drôle de toujours jouer le rôle de cruella dans la vraie vie. sauf que moi je m'habille pas en dalmatien.

je commence une grippe.

vous comprendrez pourquoi les gens que je connais sont pas au courant de ce que j'écris. je suis trop une mauvaise personne.

et stephen harper. et les élections. et les conservateurs majoritaires. et gilles duceppe qui me brisait le coeur quand il faisait son discours. et michael le piteux. je l'aime même s'il est libéral, michael.

on a écouté la soirée électorale en buvant du vino. céline avait la classe, comme d'hab. patrice eroy comme ils disent trouvait pas joliette sur sa carte électorale. ça nous a fait bien rire. ça et quand gilles a félicité mme ignatieff pour sa campagne. mais à part ça c'était pas mal triste. surtout quand on a su que ça allait être majoritaire. et maudit.

il y avait un beau petit gars qui est venu à la soirée. genre vraiment un beau gars. pi on s'entend bien. mais bon, c'est mal de regarder ailleurs. pi d'abord, si j'étais célibataire là là, ce serait pour le rester un petit bout, pas pour me rembarquer dans une autre histoire vite vite vite.

le futur gardien de prison m'énerve parce qu'il se ramasse pas. et il vote conservateur, en plus, le petit maudit. mais il est ben fin.

je suis censée le (pas le gardien de prison, évidemment) voir demain, dans la journée, mais ça me tente pas tant d'être toute seule avec lui. j'ai comme pas le goût de lui donner des petits becs. pi je me sens bien tu seule. bon, c'est dit. il veut que j'aille dans un chalet avec ses amis ce week end mais ça me tente pas. je connais pas ses amis pi ça me tente pas de passer toute la fin de semaine avec lui. maudit jsuis poche. j'ai le goût d'inventer une excuse pour pas y aller, genre ma mère est malade, mais j'aime pas mentir, alors je sais pas trop comment m'en sortir. une chose est certaine, je ne veux pas y aller.

il y a des fois où je me louerais une chambre d'hôtel pour 3 jours. j'en sortirais pas durant les trois jours et personne ne saurait où je suis. à mon retour je ferais croire aux gens que je me suis fait enlever, mais qu'ils m'ont relâchée parce que je parlais trop. et que je les ennuyais.

parce que c'est beau. et beaucoup trop court.

c'est dur des fois de ne pas tomber face première en te levant.

plus belle journée de l'année. premier jogging de l'année aussi, l'orgueil en prend un coup. marché jean talon. tacos. invitation à souper acceptée. miam. on s'est régalés.

je l'ai pas vu aujourd'hui, il m'avait dit hier qu'il voulait rien faire, mais finalement il m'a appelé parce qu'il avait changé d'idée, mais j'avais déjà des plans. cool de même. donc il a encore bougonné, maudit j'tannée.

on a un visiteur qui squatte notre salon cette semaine. il va devenir gardien de prison.

ce soir je me couche tôt. pi je lis le 7 jours spécial céline.

on va regarder les élections demain en mangeant de la salade césar et en buvant du chianti. on croirait voir des trentenaires. et ben non, détrompez-vous. on est encore des enfants presque, mais on joue à être des grandes personnes.

beaucoup trop peureuse.

aujourd'hui, il faisait beau, il faisait chaud. première vraie journée de vacance. j'avais le goût de tout faire, je suis allée chez lui lire sur son balcon au soleil en buvant du vin pendant qu'ils brassaient de la bière. j'ai fait beaucoup trop de vélo, j'ai mal aux fesses maintenant.

j'avais le goût de tout faire, mais l'énergie pour rien faire, tsé quand tu te couches à 6h du matin mais que t'arrives pas à te lever plus tard que 11h quand même.

j'ai été invitée à souper chez des amies que j'avais pas vues depuis longtemps, mais des vraiment bonnes amies quand même, le genre j'ai-grandi-avec-toi-fake-si-tu-me-parles-pas-pendant-deux-mois-spa-grââve-je-t'aime-pareil. finalement on a mangé de la crème glacée molle et des cheetos pi c'était ben plaisant. on voulait aller voir la lutte à côté de chez elles, mais c'était 10 piasses pi on n'étaient pas sûres que c'était un bon investissement. anyways.

ça s'engueule dans la ruelle sous ma fenêtre en ce moment.

je suis revenue chez lui plus tard pour écouter de la musique, mais finalement il a fait du boudin et pi moi je suis allée avec les autres pour faire comme si ça me faisait rien. mais ça me fait chier, j'haïs ça les babounes, malgré que je sois une championne dans le domaine. je pense que je l'aime pu mais j'ai ben trop peur de le laisser tomber comme un vieux mouchoir. je fais quoi moi là? j'ai ben trop peur d'être toute seule aussi, pi que personne d'autre que lui soit capable de me supporter. j'ai ben trop peur qu'il en trouve une autre pi qu'elle soit tellement mieux que moi pi qu'ils parlent de moi en mal plus tard. c'est con tsé.

j'ai peur de me rendre compte que j'ai fait une erreur trop tard et qu'il ne veuille pas me reprendre. mais comment est-ce que je pourrais réaliser l'erreur sans la commettre? la seule certitude que j'ai, c'est qu'il y a longtemps que je ne me sens plus bien et que plus j'y pense, plus j'ai l'impression que lui non plus.